Des fleurs
Des fleurs
Quelle que soit la saison, les fleurs embellissent parcs, jardins et maisons. Oh bien sûr, elles sont moins abondantes l'hiver, mais il y a toujours une rose des neiges qui pointe le bout de son nez avant l'arrivée du mimosa et autres fleurs printanières. Elles font un peu comme l’année liturgique ; après un temps de désert pendant lequel tout est plus aride, tout refleurit.
C'est souvent une joie de recevoir ou d'offrir des fleurs, elles sont un témoignage d'affection ou d'amour, elles offrent un vrai réconfort visuel en particulier aux personnes seules ou malades.
Dans les églises aussi les fleurs ont une place privilégiée.
Devant une statue de la Vierge ou devant une statue de Saint, Sainte Germaine par exemple, elles sont une manifestation de la dévotion des personnes qui les ont amenées, elles embellissent les lieux et attirent le regard des personnes qui passent. Devant l’autel ou l’ambon, elles disent la beauté de la Présence de Dieu dans sa Parole et ses sacrements.
Quand nous entrons dans une église, que ce soit un petit oratoire ou une grande basilique, soyons attentifs aux fleurs qui la décorent. Leur caractère éphémère dit bien à quel point nous avons besoin de notre Créateur. Comme les fleurs, notre présence dans ce monde est passagère, mais elles témoignent de la beauté de l'acte créateur que le Seigneur a voulu mettre dans chacune de ses créatures.
Soyons toujours reconnaissants à celles et ceux qui assurent le service de fleurir nos églises et rendons grâce de pouvoir en profiter en communauté. Que notre regard soit guidé par la beauté des bouquets vers la grandeur et la bonté de notre Créateur. Il veille sur chacun de nous comme le jardinier veille sur chacune de ses fleurs.
Nous allons entrer en Carême ; les bouquets vont devenir plus sobres, moins fleuris. Cette sobriété va accompagner notre marche vers Pâques. Nous pourrons alors fêter à l’unisson l’abondance des fleurs au printemps, et la résurrection, manifestation de la surabondance de l’amour de Dieu pour chacun !
Hélène P.