Carême de joie !

Publié le par Ensemble paroissial Pibrac et Brax

Carême de joie !

La Joie

Cette année, on parle, me semble-t-il, d’un Carême de joie.

Voilà qui peut paraitre paradoxal à première vue pour 2 raisons.

Tout d’abord, la période troublée que nous vivons n’incite pas spontanément à la joie … Les media ne savent que parler de restrictions, morts, taux de contamination et je vous laisse compléter la liste ! Et les épreuves et souffrances sont toujours présentes dans les familles…

Ensuite, le Carême est souvent présenté, ou perçu, comme une période de privations : privation de Gloire à Dieu et d’Alléluia côté célébrations, privations de Nutella, écrans, séries ou toute autre addiction côté sphère privée.

Alors d’où peut bien venir cette idée de Carême de Joie ?

Et si le Carême était avant tout un temps béni pour se réjouir d’un évènement heureux à venir et le préparer ? Quand on a en vue une réunion d’amis, de famille ou une fête, on se réjouit à l’avance, on prépare, on range, on fait des listes … Quand Pâques arrive à l’horizon, dans 40 jours ou moins, c’est pareil ! C’est La Fête de notre foi par excellence, alors il faut bien aussi 40 jours pour s’y préparer, pour se réjouir à l’avance !

Se préparer à recevoir des amis, c’est commencer à accueillir l’autre à l’avance ; on s’appelle pour se concerter, s’organiser. Avant Pâques, on peut aussi appeler le tout Autre, le Seigneur : dans la prière, les sacrements, il faut oser Lui demander de venir, de nous aider à préparer notre cœur à ce grand évènement qui arrive, et dialoguer avec Lui.

Se préparer à une fête, c’est décider qui on va inviter à cet évènement, avec qui on va partager la joie des préparatifs. Avant Pâques, se préparer c’est aussi partager l’attente, matériellement et spirituellement, avec ceux qui nous sont proches comme avec d’autres plus lointains.

Se préparer à recevoir du monde chez soi, c’est faire du rangement, du ménage pour que la maison soit belle pour recevoir les invités. Se préparer à Pâques, c’est faire du tri, libérer de la place pour Celui qui vient, pour que notre cœur soit plus disponible à sa Bonne Nouvelle.

 Alors oui, le Carême est une Joie, à la fois toute intérieure et toute partagée, dans l’attente impatiente et heureuse de la Résurrection de Celui qui vient nous sauver, oui rien de moins que cela ! Cette Joie n’empêche pas de devoir faire face à des épreuves mais elle peut donner une Force pour les traverser, pas tout seul mais avec le Seigneur.

Demandons au Christ la grâce de vivre ce Carême dans une Joie profonde, en communion avec Lui et nos frères et sœurs ; Lui seul peut nous la donner et nous donner de vivre Pâques en plénitude !

Hélène Pampagnin

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