Petite mise au point sur l’écologie intégrale

Publié le par Ensemble paroissial Pibrac et Brax

Petite mise au point sur l’écologie intégrale

Petite mise au point sur l’écologie intégrale

Au fait qu’est-ce que l’écologie intégrale… Ecologie, écologie vous avez bien dit écologie ? Ah oui, je sais les fleurs, les plantes et les petits oiseaux. Je fais mon pain et je marche dans la forêt une fois par mois….  Et bien oui, c’est ça … Enfin non, c’est juste presque ça !....

L’écologie est la science des conditions d’existence, une science que l’on peut appliquer à une espèce, à un écosystème, ou au système terrestre. Ces conditions d’existence, englobent des sujets très divers, comme notre habitat, notre alimentation, mais aussi la qualité des relations que nous avons avec les hommes.

Le mot « intégrale » a tout son sens, et si on le rate, on loupe quelque-chose, quelque chose de merveilleux, quelque-chose de divin… Ce serait dommage ! L’écologie ne peut se penser sans l’homme et sans Dieu. Nous sommes les habitants de cette belle maison commune qu’est la Terre et qui nous a été confiée par Dieu. Tout est dit dans l’Encyclique du pape François. Pour ceux qui ne l'ont pas lue, c’est toujours d’actualité ! Le pape François y explique tout simplement l’écologie intégrale et fait référence tout au long de l’encyclique à un autre livre tout aussi intéressant, mais un peu plus long : la Bible !

L’écologie intégrale se veut une écologie Globale car TOUT EST LIÉ : l’homme, la nature et Dieu. On ne peut pas traiter une partie sans prendre soin de l’autre.

« Sans l’amour alors je ne suis rien » (1 corinthiens 13 1-2). Justice sociale et biodiversité sont intriquées. On s’aperçoit depuis quelques-années que la préservation de la Terre est plus que nécessaire pour éviter un point de non-retour. On sait que le réchauffement climatique, créé par nous les plus riches afin de répondre à nos centres d’intérêts plutôt personnels, a des conséquences directes sur les plus pauvres et ne fait qu’empirer la pauvreté et les crises qui en découlent. Les habitats en bord de mer s’effacent au fur et à mesure que la mer monte, beaucoup n’ont pas les moyens de se déplacer et vivent désormais les pieds dans l’eau, les autres doivent partir pour trouver un monde meilleur, c’est la migration climatique. Sans aller à l’autre bout du monde, en France, nous constatons aussi les effets néfastes de ce réchauffement, avec les sécheresses et les inondations qui se succèdent. Le dérèglement climatique touche toujours en premier les plus pauvres, ceUX qui n’ont pas les moyens de partir, de reconstruire… Alors il nous faut apprendre à "Ecouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres" (Laudato Si’) … Et trouver un mode de vie meilleur pour nous et pour le monde !

 

1 milliard de migrants climatiques d'ici à 2050 ?

Dans ce contexte, un rapport de la Banque mondiale de mars 2018 évoque 143 millions de migrants climatiques d'ici à 2050 et l'ONU chiffre même ces futurs flux à 1 milliard de personnes sur la même période. Ces populations seront contraintes de quitter leur région en raison des conséquences directes du changement climatique (stress hydrique, baisse des rendements agricoles, manque de nourriture, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, cyclones, etc.) mais aussi des conflits qui en découleront.

 

 

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